SFRV HorseChallenge


Sous la responsabilité de l’Association Suisse d’Equitation de Loisir ASEL

Niederrohrdorf AG, 1er juillet 2023

Généralités

L’Association Suisse d’Equitation de Loisirs (ASEL) présente la discipline Horse Challenge® comme «le sport pour les chevaux de loisirs». Le 1er juillet, le spectateur a pu se rendre compte de ce que l’on entend par chevaux de loisirs. Une véritable exposition de races: des pur-sang, des chevaux à sang chaud, des ibériques, des franches-montagnes ou des paint horses, en passant par des islandais ou des tinkers, jusqu’aux shetty et aux american miniature horses. Qui s’étonne encore de cette diversité et des presque 200 races de chevaux et de poneys enregistrées auprès d’Agate? Vieux et jeunes ont également participé à cette manifestation organisée par le club équestre de Reusstal: le plus jeune cheval était né en 2018, le plus âgé en 2000.

Des situations quotidiennes comme épreuve

Le HorseChallenge de la ASEL est une épreuve de polyvalence composée de quatre disciplines et de situations quotidiennes auxquelles les chevaux doivent parfois faire face. Les chevaux et les poneys n’atteignent jamais leur limite de performance. En revanche, conformément à l’esprit de la Protection Suisse des Animaux PSA, la confiance entre les bipèdes et les quadrupèdes est testée à la main et sous la selle. De plus, personne n’a à se surmener, car il est possible de prendre le départ dans une épreuve facile, moyenne ou difficile. À Niederrohrdorf, on a pu constater à quel point le sport équestre est intergénérationnel: de la jeune fille passionnée par les chevaux à la femme aux cheveux déjà un peu gris. 

À Niederrohrdorf, on ne sentait pas la pression des épreuves, le calme dominical régnait dans la halle comme sur tout le terrain environnant. Partout où il y avait un peu d’herbe, les chevaux et les poneys étaient à la recherche de quelque chose à brouter. La confiance en leurs chevaux était sans limite chez certaines personnes, qui les laissaient vivre en toute liberté leur statut de chercheurs de nourriture permanents. 

L’insouciance était également visible aux abords des terrains de concours, où des cavalières ont suivi les parcours des participants depuis leur selle, sans tenir leurs rênes, ou ont filmé leur collègue depuis le dos de leur cheval. Pourquoi ne pas vérifier ce qui est de toute façon demandé dans l’épreuve d’équitation? Enfin, dans le travail au sol, on vérifie, entre autres, que le cheval reste à l’arrêt sans être tenu lorsque la meneuse tourne autour de lui.

Avec le SFRV HorseChallenge, l’ASEL a très bien su créer une épreuve sur mesure pour les cavalières de loisirs engagées. Si la maniabilité est la première priorité, l’épreuve d’équitation montre que l’entraînement ne tient pas forcément le devant de la scène. Lors du passage d’une croix, beaucoup sont en retard sur le saut. Pour d’autres éléments du parcours, si des aides sont données, les chevaux répondent à cette action des rênes, apparemment un peu inhabituelle, en ouvrant la bouche. Une grande liberté de bouche est accordée aux chevaux: une jauge pour vérifier le serrage de la muserolle n’est pas nécessaire dans cette discipline, car les chevaux sont bridés sans lanières de cuir contraignantes. Mais il y a aussi de très bonnes choses dans les épreuves de loisirs: si un cheval n’a pas de fers, a-t-il besoin de guêtres sur les quatre membres et de cloches sur les sabots antérieurs lorsqu’il se promène? Il est désormais bien connu que les guêtres provoquent une accumulation de chaleur indésirable et doivent donc être retirées le plus rapidement possible.

Conclusion 

Avec le SFRV HorseChallenge, l’Association Suisse d’Equitation de Loisirs ASEL a créé une épreuve qui rencontre un franc succès dans le vaste domaine de l’équitation de loisirs. Les quatre disciplines exigent un large entraînement au quotidien, ce qui a un effet positif sur les chevaux et les poneys. La personne qui participe à une épreuve veut en fin de compte obtenir de bons résultats et se prépare donc, ainsi que ses équidés, de manière intensive à la maison. C’est le contact régulier qui permet d’établir une relation de confiance entre l’humain et le cheval. Ce qui était autrefois l’équitation hors du service militaire est devenu aujourd’hui du travail volontaire qui permet de consolider le partenariat entre l’humain et le cheval ou le poney. Le rapport de poids s’avère parfois problématique. Même si la fidélité des jeunes cavaliers à leur poney est louable, il arrive un moment où ils sont tout simplement trop grands et trop lourds. Mais les adultes doivent aussi accepter qu’un petit cheval maniable puisse être trop fin pour eux.