
Protection des chevaux
Protection des chevaux et des poneys
Les chevaux sont des animaux grégaires qui, en liberté, parcourent de vastes étendues et passent beaucoup de temps à manger. Dans les troupeaux de tous âges, les jeunes chevaux apprennent des animaux plus âgés et interagissent avec tous les membres du groupe, entre autres par le biais de jeux et de soins corporels mutuels. Le comportement typique de l’espèce doit être aussi garanti pour les chevaux «en captivité».
Les chevaux sont des animaux de fuite, un paramètre dont il faut tenir compte dans notre relation avec eux. Ils ont une très grande capacité d’apprentissage et sont sensibles. Une récompense positive au bon moment permet d’obtenir des succès dans l’apprentissage plus rapidement et de façon plus durable qu’en les corrigeant pour un comportement indésirable. Du point de vue de la protection des animaux, la correction négative est inacceptable.

Relation des chevaux
La détention et la nourriture conformes à l’espèce sont essentielles au bien-être des chevaux, tout comme l’est une relation en douceur entre l’humain et l’animal. Les chevaux n‘expriment pas la douleur comme nous autres humains. Ils souffrent souvent en silence. Quelques-uns d’entre eux manifestent leur souffrance par un langage corporel, d’autres se laissent malmener («learned helplessness»). Certains harnachements et moyens auxiliaires d’équitation peuvent être hautement problématiques pour le bien-être du cheval, comme l’utilisation inappropriée de fouets, d’éperons ou de cravaches. Il faut examiner d’un œil critique les mors sévères.
Pour promouvoir une manipulation en douceur des chevaux, la PSA a créé il y a quelques années le prix «Happy Horse». La PSA se rend dans des compétitions équestres et consigne des observations relatives à la protection des animaux auxquelles elle confronte les associations compétentes. La PSA réagit aussi aux signalements de particuliers avec son service spécialisé Plaintes et Contrôles.
Chevaux et protection des animaux
«Happy Horse» – Une bonne équitation
L’évaluation du travail préparatoire et d’échauffement des chevaux sur le paddock d’entraînement est basée sur l’idée de promouvoir une approche respectueuse des chevaux en récompensant les bons exemples.
La PSA souhaite : une symbiose entre le cheval et son cavalier, bien loin de la douleur et des méthodes d’équitation non respectueuses du cheval. Malheureusement, ces dernières sont encore bien présentes aujourd’hui et de nombreuses infractions restent toujours impunies — bien que l’intervention en cas de délit soit une obligation légale.
D’un autre côté, il faut aussi récompenser l’équitation respectueuse des chevaux, raison pour laquelle la PSA a créé en 2019 le prix «Happy Horse». En effet, de nombreux sportifs s’efforcent honnêtement de traiter en permanence leur cheval avec respect, même en compétition. La Protection Suisse des Animaux PSA souhaite reconnaître publiquement un tel comportement, distinguer les bons exemples et inciter d’autres cavaliers à faire preuve d’un traitement éthique de leur partenaire équin lorsqu’ils pratiquent leur sport. La PSA récompense donc les échauffements exemplaires sur les paddocks d’entraînement des compétitions en décernant un prix «Happy Horse». Sont évalués entre autres : la manipulation respectueuse du cheval, sa réaction aux actions du cavalier ou du meneur, ainsi que l’harnachement utilisé.
La PSA bénéficie pour cette action du soutien idéal et pratique de la Fédération Suisse des Sports Équestres FSSE, du Centre équestre national CEN de Berne, de l’Association Cheval et de la Fédération de cavalerie et de sports équestres de Suisse centrale .

Rapports sur les sports équestres

Quel poids peut-on mettre sur un cheval?
L’équitation est officiellement désignée comme sport, pourtant si nous sommes tout à fait honnêtes, c’est principalementle cheval qui fournit le travail physique. En tant qu’athlète, le cheval se déplace et nous porte de A à B, il suit nos aides et surmonte même des obstacles avec nous.
Les chevaux et les poneys ne sont pas nés pour porter des charges, mais par de l’entraînement et de la formation, ils en sont capables jusqu’à un certain point. Le poids du cavalier en sport équestre joue un rôle important. Il est cependant impossible de le définir par des chiffres réglementaires, car le poids qu’un cheval peut porter est très individuel et dépend de chaque couple cheval-cavalier.

Mors et enrênements dans le travail avec le cheval
Le thème de la journée de formation continue de la Protection Suisse des Animaux PSA et du centre de formation professionnelle Inforama, qui s’est déroulée le 26 novembre à Berne, présente un potentiel de guerres de tranchées émotionnelles et de positions inconciliables. C’est précisément pour cette raison que la discussion objective et la transmission de connaissances professionnelles étaient au centre de la manifestation, dans le but d’éclairer cette thématique sous différents angles – avec succès !
Achat de chevaux
L’achat d’un cheval est-il une loterie avec un bon numéro et d’innombrables tickets perdants? Celui qui feuillette les revues spécialisées et retrace les innombrables commentaires sur les achats malheureux de chevaux ou s’en remet à un ouvrage pratique, aura sans doute effectivement tendance à considérer le commerce de chevaux comme une loterie. Ou à se rappeler le vieil adage : «Quiconque n’a pas de soucis, achète un cheval». L’achat d’un cheval est toujours une affaire de chance, spécialement en ce qui concerne sa santé.
On ne peut pas prévoir non plus si un cheval évoluera selon nos attentes dans son nouvel environnement. De mémoire d’homme, c’est à juste titre que d’innombrables histoires circulent sur le commerce de chevaux, sur la façon dont les vendeurs ont trompé les clients de la plus belle des manières, et comment un supposé cheval de rêve s’est transformé en cauchemar. Conformément à la loi sur la protection des animaux, il est établi qu’un cheval n’est plus une chose que l’on peut remiser dans un coin, s’il ne remplit pas son office. Les chevaux inadaptés font par ailleurs très souvent l’objet de longues périodes d’attente et de changements fréquents de propriétaires, personne ne voulant perdre trop d’argent dans un mauvais achat.
Conditions préalables importantes à l’achat d’un cheval
Si l’on envisage d’acquérir un cheval ou un poney, il faut trouver parmi les 20 motivations définies quelles sont celles qui nous y poussent. Aujourd’hui, un cheval ne permet plus de gagner sa vie, son propriétaire doit investir beaucoup de temps et d’argent pour subvenir aux besoins de son animal.
Comme il n’existe pas de cheval absolument parfait, il est d’autant plus important, même dans l’euphorie initiale de l’achat, de répondre honnêtement et en toute tranquillité aux points essentiels.
Comment reconnaître une bonne école d’équitation?
La meilleure façon d’apprendre à monter est dans une bonne école d’équitation.
Système de détention
Dans les écoles d’équitation, un cheval est utilisé la plupart du temps deux heures par jour. Le reste du temps, l’animal reste dans son écurie. C’est pourquoi le type de système de détention a une influence particulièrement importante sur son bien-être. Une détention en groupe avec des sorties permanentes et des sorties régulières au pâturage est la plus proche des besoins naturels des chevaux.
Contacts sociaux
La détention en groupe est considérée comme le cas optimal. Si les chevaux sont détenus individuellement, le bien-être des animaux exige au moins un contact direct dans l’enclos et au pâturage.
Hygiène
L’écurie doit être claire, aérée et propre. Une litière sèche et propre en quantité suffisante est nécessaire. De l’eau devrait toujours être disponible. L’idéal est que chaque cheval dispose de sa propre selle et de sa propre bride adaptées. Une alimentation saine et adaptée aux chevaux est indispensable.
Santé
L’écurie, l’aire d’exercice et les pâturages doivent être inspectés périodiquement afin de déceler d’éventuels risques de blessures (p. ex. parties saillantes, clous, planches rongées, etc.). Les chevaux en bonne santé ont un pelage brillant sans zones dégarnies. Des yeux, des naseaux non collés et l’absence d’écoulement sont également des indices de bonne santé. Les chevaux ne doivent être ni trop gros ni trop maigres. Les sabots ont normalement une forme régulière et ne présentent pas de fissures.
Heure d’équitation
Outre l’équitation, l’heure d’équitation comprend également le pansage, la sellerie et le débourrage du cheval avant, ainsi que les soins après l’heure d’équitation. Au début, les chevaux doivent être débourrés au pas pendant 5 à 10 minutes. Pendant la leçon d’équitation, le sens de la marche doit être régulièrement changé. Pour finir, le cheval et son cavalier ont droit à une phase de sortie de 5 à 10 minutes.
Maniement
Les chevaux doivent être félicités et non punis. Une manipulation calme et soigneuse est une condition préalable à toute bonne détention de chevaux. Les rênes doivent être tenues de manière détendue. Les rênes auxiliaires doivent être utilisées correctement pour ne pas nuire aux animaux. Il est interdit de crier ou de frapper un cheval. Les éperons et le fouet ne servent pas à punir le cheval.
Détention des chevaux du point de vue de la protection des animaux
Actuellement, la majorité des équidés en Suisse sont détenus en box individuels. Comme l’utilisation moyenne des chevaux ne dépasse pas huit heures par semaine et que les dispositions légales pour les chevaux montés prescrivent uniquement deux sorties de deux heures par semaine, le système de détention joue un rôle important, car la plupart des chevaux passent le reste de la journée dans cet environnement.
Les chevaux sont des animaux grégaires avec un grand besoin de mouvement. Dans la nature, ils passent la majeure partie de la journée à s’alimenter et, ainsi, à se déplacer en permanence au pas. C’est pourquoi une détention en groupe avec un parcours bien structuré et une sortie au pâturage régulière se rapproche le plus des habitudes naturelles du cheval. Un cheval «en captivité» ne peut pas non plus choisir ses partenaires de vie. De bonnes facultés d’observation sont nécessaires ici pour évaluer si les chevaux se sentent pas bien dans un groupe donné. Dans le cas contraire, il faut rechercher au cas par cas la meilleure solution possible.
Manifestations, expositions et tourisme
Manifestations publiques et sédation
Le bruit et la foule des manifestations publiques, comme lors du carnaval de Bâle, du Basel Tattoo et des Sechseläuten zurichois, représentent un grand stress pour les chevaux. En tant qu’animal de fuite, le cheval a tendance à prendre peur et les accidents peuvent être rapides et dangereux autant pour l’être humain que pour le cheval. C’est pourquoi les organisateurs, l’office vétérinaire cantonal et les propriétaires de chevaux doivent s’assurer…
- de n’utiliser que des chevaux en bonne santé. Pour cela, un examen vétérinaire préalable est indispensable.
- de ne sélectionner que des chevaux habitués à de telles manifestations.
- d’offrir au cheval suffisamment de pauses et de possibilités de retrait par rapport aux visiteurs et aux autres animaux.
- Les chevaux doivent être régulièrement nourris et abreuvés.
- que le niveau de bruit respecte les limites fixées , car les chevaux ont une très bonne ouïe.
- de reconduire les chevaux trop sollicités à l’écurie.
- de garantir la sécurité pour les chevaux et les humains.
- de toujours gérer les chevaux avec douceur.
Si un cheval a besoin de calmants pour participer à une manifestation, cela montre qu’il n’est pas apte pour une telle activité. Les chevaux peuvent réagir de façons très diverses aux sédations:
- Certains chevaux se calment réellement et seraient peut-être utilisables pour la manifestation.
- De nombreux chevaux sont effectivement très calmes mais ne sont plus très sûrs sur leurs membres. Cette situation représente un danger important lors de manifestations publiques et pourrait être à l’origine de graves accidents et blessures autant pour le cheval que pour son cavalier, les visiteurs ou les participants à la manifestation. Supposons qu’un cheval tombe en raison d’une sédation préalable , et qu’à cette occasion, il blesse un visiteur, un participant, le cavalier, la cavalière ou lui-même, l’origine du dommage devrait être considérée comme de la négligence grave en raison de la sédationspécialement administrée pour participer à cette manifestation.
- Il existe également des réactions paradoxales aux sédations lorsque les chevaux ne se calment pas comme prévu, mais présentent au contraire une forte agitation, une excitation excessive, des pertes d’équilibre, des troubles de la coordination, voire une perte de conscience.
La Protection Suisse des Animaux refuse tout type de sédation pour les manifestations et vise ici une interdiction légale.
Tours en calèche
La Protection Suisse des Animaux PSA reçoit toujours des signalements de chevaux qui, au beau milieu de l’été, tirent des calèches de tourisme. Pour évaluer scientifiquement la charge que représente ce travail pour les chevaux, la PSA a mené en 2023 une étude en collaboration avec la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires HAFL. Par ailleurs, la PSA se rend régulièrement dans les lieux où se déroulent des tours en calèche et se fait elle-même une idée de la situation. Il est ici particulièrement important de voir la fréquence des pauses pour les chevaux et la manière dont elles se déroulent. La durée totale de l’utilisation des chevaux est tout aussi importante, au même titre que la température, les manifestations comportementales (signes éventuels de stress, de surcharge), l’harnachement et la détention du cheval à l’écurie.
Lisez ci-dessous un rapport publié dans le magazine «l’amie des animaux» de la PSA:
Promenades en calèche en pleine chaleur
Des conditions uniquement pour les professionnels
Lorsque les températures atteignent 30°C ou plus, nous, les humains, nous nous tenons volontiers à l’ombre. Et les chevaux? À la question «Est-ce que les tours en calèche sont encore acceptables pour les touristes dans de telles conditions météorologiques?», la Protection Suisse des Animaux PSA est parvenue à la conclusion suivante: en été, lorsque les températures oscillent entre 25°C et 32°C, les chevaux ne sont pas surexploités, mais il faut améliorer la manière dont ils sont gérés, car n’importe quel amateur est autorisé à travailler comme cocher.
L’utilisation de chevaux d’attelage attire de plus en plus l’attention du public, en particulier en été. Afin d’évaluer la situation sur place, la Protection Suisse des Animaux PSA s’est rendue à Interlaken, Zermatt et Rigi Kaltbad. Elle a porté une attention particulière à la fréquence des pauses accordées aux chevaux et à la manière dont ils les passaient. Ont également été pris en compte la météo et le comportement des chevaux (en particulier les signes éventuels de stress et d’effort) ainsi que l’harnachement et la manière dont les animaux sont gérés. Les observateurs ont également rendu visite à une entreprise d’attelage.
À Interlaken, un cheval s’agitait durant les pauses. Il semblait être importuné par les mouches: il tirait sur les guides, se frottait la tête, levait ses membres et fouettait de la queue de manière agitée. Les pauses étaient de durée variable: la plus courte était de 2 minutes, la plus longue de 87 minutes. Pendant les pauses, les chevaux attendaient attelés, sur la place de stationnement. Ils se trouvaient parfois à l’ombre des arbres, mais le plus souvent en plein soleil, même s’il y avait des places à l’ombre. Pendant la période d’observation (de 12:15 à 16:00 heures), les chevaux ont été abreuvés une fois. L’un d’entre eux n’a pas reçu d’eau, alors qu’un autre en a reçu deux fois. L’utilisation des chevaux n’a pas été ressentie comme contraignante pour les animaux.
Attendre sous un soleil de plomb
À Zermatt également, les pauses étaient relativement longues, mais parfois beaucoup plus courtes (4 minutes). Pendant les pauses, les chevaux devaient rester sur la place de la gare, en plein soleil. Ils n’étaient ni abreuvés ni nourris, n’étaient pas menés à l’ombre et restaient attelés. Le trajet que les chevaux faisaient, attelés, n’a pas été jugé trop fatigant. Le cocher interrogé dit travailler sept jours sur sept en hiver. Il a ajouté que les chevaux étaient très fatigués à la fin du mois de mars.
À Rigi Kaltbad, les deux chevaux observés attendaient attelés au même endroit de 11:30 à 15:00 heures. Pendant ce temps, ils ont reçu une fois de l’eau, mais pas de foin. L’un des deux chevaux se tenait à l’ombre d’un parasol, l’autre avait la croupe au soleil. Le trajet qu’ils empruntaient n’a pas été jugé trop fatigant, car les chevaux n’ont que légèrement transpiré. Pendant les trois heures et demie d’observation, les chevaux ont été attachés et laissés seuls sans surveillance trois fois (deux fois pendant 10 minutes, une fois pendant 20 minutes). La PSA a jugé que les soins aux sabots étaient insuffisants.
Évaluation de la PSA
Sur les trois sites, les chevaux donnaient une impression de bonne santé (à l’exception des sabots). Leur condition physique était bonne. Ils étaient généralement calmes. La PSA déplore qu’aucune connaissance ne soit requise pour conduire une calèche. C’est dommageable pour les animaux et dangereux pour les touristes et les autres usagers de la route.
Les contrôles de protection des animaux n’ont lieu que sur la base de signalisations. Les autorisations des offices vétérinaires cantonaux ne sont pas nécessaires et les communes ne connaissent généralement pas les dispositions légales relatives à la protection des animaux.
La Protection Suisse des Animaux PSA ne se positionne pas contre la conduite de calèches avec des chevaux, tant que leur utilisation se fait dans des conditions respectueuses de l’espèce et des animaux.
La PSA demande que:
- chaque cocher puisse justifier d’une formation professionnelle de base dans un métier du cheval ou qu’il soit titulaire du brevet d’attelage.
- les offices vétérinaires cantonaux délivrent des autorisations et procèdent à des contrôles réguliers pour garantir le bien-être des animaux.
- les chevaux soient rentrés à l’écurie pour une pause prolongée, en cas de températures à partir de 30°C, qu’ils soient désharnachés et alimentés en eau et en foin. Sur le principe, une alternance des chevaux au travail serait la bienvenue.
- les chevaux soient toujours à l’ombre pendant les pauses. Des pauses d’au moins 10 minutes par heure sont recommandées.
- les chevaux soient abreuvés au moins après une utilisation sur deux.
- une protection contre les insectes soient mise en place.
- les chevaux qui ont beaucoup transpiré soient traités de manière appropriée.
- le sol sur le lieu de stationnement soit arrosé, afin de rafraîchir davantage les chevaux.
- l’harnachement soit suffisamment lâche pour que les chevaux puissent détendre leur encolure sans être gênés.
- les chevaux agités ou présentant des signes de nervosité soient ramenés à l’écurie.
- les chevaux attelés ne soient pas laissés sans surveillance. Cela peut s’avérer dangereux tant pour les chevaux que pour les touristes.
- l’effort soit adapté si les chevaux sont âgés (plus de 20 ans). En effet, leur thermorégulation est réduite à cause de l’âge et un temps de récupération plus long leur est nécessaire.
Une étude mandatée par la PSA
En plus de ses propres contrôles, la PSA a mandaté la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires (HAFL) de réaliser une étude afin d’évaluer scientifiquement le stress subi par les chevaux d’attelage. Les résultats montrent que, malgré des températures supérieures à 30°C et un indice de température au thermomètre-globe mouillé allant jusqu’à 30 (indice WBGT qui regroupe différents facteurs météorologiques provoquant un stress thermique), les chevaux d’attelage en bonne santé et en bonne forme physique ne sont pas surmenés lors de parcours effectués au pas, avec de courtes sections au trot. Il convient de noter que ce rapport ne concerne qu’un échantillon des chevaux d’attelage et que les chevaux observés venaient de sortir de leur écurie: il s’agissait donc là de leur première mission pour la journée.
Expositions
Lors des expositions, les animaux peuvent être détenus durant quatre jours au maximum dans des enclos dont les dimensions sont un peu inférieures aux dimensions minimales requises. L’aménagement des hébergements et des enclos ainsi que les conditions climatiques des manifestations ne doivent pas être en deçà des dispositions de l’Ordonnance sur la protection des animaux. C’est pourquoi des possibilités de retrait pour les animaux sont obligatoires.
La Protection Suisse des Animaux PSA visite régulièrement des expositions d’animaux. En ce qui concerne les chevaux, l’OFFA, la BEA et le Marché Concours sont particulièrement intéressants. De plus, La PSA évalue également les marchés aux bestiaux où la vente d’équidés est souvent conclue par une poignée de main. La PSA voit actuellement un fort besoin d’action au Marché Concours et sur les marchés aux bestiaux.

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